Katia Bacon est une écrivaine de la relève autochtone. Fière innue, originaire de Pessamit sur la Côte-Nord, elle demeure profondément attachée à ses racines. Sa langue, l’innu-aimun, représente l’une de ses plus belles richesses. C’est sa Kukum, la mémoire de sa communauté, qui la lui a apprise. Bon nombre des histoires, contes et légendes ont disparu de certaines communautés. La littérature l’aide à partager et redonner cette mémoire au plus grand nombre. Sa nouvelle, « Cécile », parue dans le collectif Wapke a reçu des critiques élogieuses. Wapke, qui signifie demain en langue Atikamekw, est le premier recueil de nouvelles d’anticipation autochtone au Québec. Le collectif, aussi traduit en anglais (Exile Editions) et en allemand (Wieser Verlag), a été primé.